Laura <3 Admin
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| Sujet: Deux mois après son mariage et après s'être purifiée, une femme constate quand même quelques gouttes de sang. Peut-elle s'abstenir de jeûner et de prier? Sinon que doit-elle faire ? Ven 15 Juin - 20:36 | |
| Deux mois après son mariage et après s'être purifiée, une femme constate quand même quelques gouttes de sang. Peut-elle s'abstenir de jeûner et de prier? Sinon que doit-elle faire ? Réponse de Cheikh Ibn Uthaymîn:Les problèmes des femmes concernant les menstrues et les lochies sont illimités. [Cette multiplication de problèmes] vient de l'utilisation des pilules contraceptives qui empêchent la grossesse et les menstrues. Les gens auparavant ne connaissaient pas les nombreuses complications que nous connaissons aujourd'hui.Certes des cas compliqués existent depuis l'époque de l'Envoyé d'Allah, voire depuis l'existence des femmes ,mais leur abondance est telle qu'elle laisse la personne perplexe devant ce genre de situation, et c'est une chose regrettable. Toujours est-il, malgré tout cela, que la règle générale stipule que quand la femme voit avec certitude qu'elle est en état de pureté -tuhr- après les menstrues ou les lochies, elle est considérée comme pure. l'entends par état de pureté -tuhr- l'évacuation du liquide blanc que les femmes connaissent. En effet, tout ce que la femme voit après la cessation de l'écoulement du sang, que ce soit des taches troubles ou jaunes ou des points ou de l'humidité, ne fait pas partie des menstrues. Tout cela n'interdit ni prière, ni jeûne, ni rapports sexuels entre elle et son mari. La preuve en est qu'Umm 'A!iyya~,tel que le rapporte l'imâm AI-Bukhârî, a dit: «Nous ne tenions pas comptes des taches jaunes ou troubles ».Abû Dâwûd a ajouté l'information suivante: «après l'état de pureté», c'est à dire que ces choses-là ne causent pas préjudice à la femme et ne l'empêchent pas de prier ou de jeûner ou d'avoir des rapports sexuels avec son mari.Néanmoins, elle ne doit pas se presser jusqu'à ce qu'elle voie le tuhr. C'est pour cela que quand les femmes des compagnons envoyaient à la mère des croyants 'A'isha • le coton couvert de [leur] sang, elle leur disait de ne pas se presser [et d'attendre] jusqu'à voir le liquide blanc. | |
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